David Max BENOLIEL
Né le 5 février 1934 à Casablanca (Maroc)
Avocat honoraire
Marié depuis 1962 – un fils – trois petits enfants
Vie au Maroc jusqu’à 1965
Etudes primaires, secondaires et supérieures à Casablanca (1939-1956)
Rescapé du séisme d’Agadir le 29 février 1960
En France :
– 1965-1968 : région parisienne
– 1968-2003 : Aix-en-Provence
– 2003 : après cessation de la vie professionnelle installation en Charente Maritime à Vaux-sur-Mer (commune limitrophe de Royan)
Goûts :
—longue pratique des arts martiaux a développé une grande admiration pour les arts de l’Extrême Orient (petite collection d’objets, porcelaines, armes, estampes)
—pratique de l’aquarelle et de la peinture à l’huile
—œuvre d’art préférée : Christine de Danemark, duchesse de Milan, par Holbein
—addiction à la musique baroque, classique, romantique, moderne, et à l’opéra. Aussi au Jazz.
Pensée :
—Philon d’Alexandrie, Spinoza, Locke, Freud …
Lecture :
—Jean d’Ormesson, Jules Verne, Zola, Anne Perry, Anthony Burgess, Bible, plein d’autres
Si j’étais un animal, je serais : un homme
Aucune angoisse, mais des inquiétudes.
Espoir : mourir en bonne santé.
Hymne préféré: All you need is love (Beatles)
2007 – ISBN 978-2-7483-3965-9
Roman (295 pages) Publibook
Samuel Mardokh, brillant architecte, un peu dandy, va rencontrer Rachel Lucca, une jeune informaticienne aux yeux noirs, venue réparer le système comptable de son cabinet. Il a le double de son
âge, mais ils vont devenir ami et elle va lui confier qu’elle est la maîtresse d’un homme marié, sans lui dire qui. Un soir, elle arrive chez Samuel, désespérée, parce que son amant l’abandonne. Il
essaie de lui remonter le moral, l’installe dans une chambre d’ami et dans la nuit elle fait une tentative de suicide.
Sauvée, Rachel aura une liaison avec Samuel, qu’elle abandonnera aller rejoindre à Cahors son amant marié qui la rappelle. Un an plus tard, elle revient, guérie, après une rupture définitive. Elle
est enceinte, mais a caché sa grossesse au père.
Samuel qui l’aime toujours, l’épouse et elle lui avoue qu’elle a fini par l’aimer en retour. Ils mènent une vie de couple heureux, mais quelques mois après la naissance de l’enfant, Rebecca, Rachel
se tue dans un accident de voiture. Samuel qui s’est attaché à Rebecca, va s’accomplir en devenant le père à part entière de cette fillette, et ce avec l’aide d’une dame qui va entrer dans sa vie.
Jusqu’à ce que le père biologique surgisse lorsque Rebecca a dix-sept ans et vienne la réclamer.
Roman (299 pages)
Lllustration de couverture D. M. Benoliel
Edition 2010 Keraban : ISBN 978-2-917899-2-98
Réédition 2013 – Ex æquo : ISBN 978-2-35962-521-9
Saül est le mari Sonia, une femme d’exception qu’il aime, belle, intelligente, cultivée, pleine d’humour, aimant son époux et adorant ses enfants. Ceux-ci, les jumelles Morgane et Vivianne (16
ans) et Benjamin (12 ans) sont des enfants aimants, heureux et remuants. Malgré cela, Saül ne se sent plus à l’aise dans son ménage, ce qui se traduit par de petites aventures avec des femmes qu’il
rencontre, sans les rechercher.
Un soir où son épouse est absente, il assiste en organisateur à un concert d’un ensemble baroque, il est fasciné par Olivia, une belle violoncelliste. Ils passeront la nuit ensemble et elle
disparaîtra de sa vie. Des mois après, il est victime d’un accident de la circulation et il doit être examiné par un médecin, le Dr O. Boeldieu. Or, ce médecin est « Olivia », en fait Octavia, la
sœur d’Olivia, violoncelliste comme elle, mais qui a choisi de s’orienter vers une carrière médicale et a remplacé Olivia souffrante. Il n’est pas question de transformer leur aventure en liaison,
mais dans une ville de moyenne importance, il est pratiquement impossible de ne pas fréquenter la même société.
Une année plus tard, après un concert, ils retombent dans les bras l’un de l’autre et entament une liaison à la fois sensuelle et intellectuelle. Saül finit par comprendre qu’il aime Octavia plus que
sa femme et il décide de rompre pour préserver ses enfants. Octavia liquide son cabinet, ses biens et disparait.
Au bout d’un certain temps Saül pense avoir rétabli l’équilibre de sa vie. Il comprend alors que son ami Paul a eu également une liaison avec Octavia. Un peu plus tard, Sonia apprendra à son mari
qu’elle le quitte pour aller vivre avec Paul. Après différentes péripéties, Saül et Paul se réconcilieront et ce dernier avouera qu’il avait inventé la liaison avec Octavia pour cacher son amour pour
Sonia.
Saül va se lancer à la recherche d’Octavia. Il apprendra qu’elle est sur le point de se marier. Il ira la retrouver et c’est pendant un autre concert, devant le public qu’ils renoueront et
s’avoueront leur amour.
2010 – ISBN 978-2-35962-3
Roman (320 pages) - Présélection pour le Prix Kronos 2011
Albert Salmon a fait une carrière brillante dans une société d’agents de change. Deux mariages : un veuvage et un divorce. Pas d’enfant.
A soixante-dix ans, à la retraite, il découvre sa solitude : ce qu’il reste de sa famille ne s’intéresse plus à lui et il n’a pas d’amis. Un Ecossais, patron du pub qu’il fréquente, lui suggère de
voyager et, puisque la matérialité de l’organisation l’ennuie un peu, d’embaucher une jeune demoiselle de compagnie.
Celle qu’il va engager s’appelle Agnès. Elle a vingt-trois ans, elle est jolie, intelligente, cultivée et insolente. Au cours du voyage ils vont sympathiser, puis s’attacher l’un à l’autre ;
cependant il ne s’agit pas de liens amoureux, mais d’un attachement clair et pur de petite-fille à grand-père. Elle va lui donner le petit nom de « Monty » par référence à un de ses prénoms qui est «
Montefiore ».
De Royan à Aix-en-Provence, d’Aix à San Gimignano, puis Albi, Eugénie-les Bains, Tolède, New York, Londres et Giverny. Ils vont se découvrir tandis qu’Agnès flirte sur Internet avec Rodolphe,
ex-collaborateur d’Albert, qui suit leur voyage à distance. Surtout, Agnès amène Albert à retourner dans ce qu’elle appelle « les corridors du passé » pour exorciser des souvenirs sensibles et faire
face à la souffrance qui le hante depuis un demi-siècle.
2011 – ISBN 978-2-35962-9
Thriller (290 pages )
Prix du Salon du Livre de Royan (juin 2012)
A Noyran (Royan, bien sûr) Line, une jolie serveuse est assassinée dans des conditions affreuses rappelant celles d’un autre commis un peu auparavant dans la région parisienne. Pour le résoudre, on
envoie sur place l’as de la Brigade Criminelle, le commissaire Sonnelier, la belle et énigmatique Eliza Sonnelier.
Siméon Herrero est un auteur de romans policiers. Son éditeur, ami et époux de son ex-femme, va intriguer pour que Siméon puisse participer à l’enquête, avec comme objectif de lui faire écrire un
livre inspiré d’une histoire réelle (dans l’esprit de « In cold blood » de Truman Capote. Cela n’enchante pas Siméon qui était sur le point de partir en vacances et il espère bien que le commissaire
Sonnelier ne voudra pas s’encombrer de lui. Bien qu’un peu contrariée elle accepte.
Les deux personnalités se heurtent ; Eliza raisonne d’après des critères objectifs et scientifiques ; Siméon voit cela comme un roman policier en trains de s’écrire devant lui et laisse parler son
imagination. Ils vont finir par devenir complémentaires, sympathiser puis montrer de l’intérêt l’un pour l’autre, et découvrir qu’il n’y a pas un assassin, mais deux et peut-être trois, dont l’un
imite Jack l’Eventreur et un autre est un sniper.
thriller – Ex æquo mars 2012 – ISBN 978-2-35962-254-6
Brent Chadeniers est le fils d’un artiste peintre français et d’une ashkénaze de Londres. Il est cadre supérieur dans une importante société de construction, bâtiment et travaux publics. Son
parcours a compris un passage dans l’armée comme officier, notamment dans un centre de formation de commandos. Il démissionnera pour protester contre la mort inutile d’un de ses compagnons de
promotion au cours d’un exercice stupide.
A l’occasion d’une manifestation professionnelle, il rencontre Sophia Arnal, attachée de presse d’un industriel. Elle est belle, intelligente, cultivée, spirituelle. Très rapidement ils vont s’aimer,
se marier et avoir une fille, Sylvia. Lorsque celle-ci aura cinq ans, Brent par un concours de circonstances va découvrir que sa femme qu’il adore est un tueur en série.
Pour protéger Sophia de cette horreur, et éviter qu’elle soit exposée aux retombées médiatiques d’une telle révélation, Brent tue Sophia et déplace le corps que l’on prendra pour celui d’une
victime d’un meurtrier qui demeurera inconnu.
Lorsque Sylvia aura treize ans, Brent va découvrir chez elle des comportements lui rappelant ceux de Sophia. Il décide de la confier à un analyste très connu dont il a lu un ouvrage, Fedora
Orloff.
Or Fedora avant de se consacrer à la psychologie clinique a été officier de la brigade criminelle, et adjoint du commissaire Eliza Sonnelier. En faisant parler Brent, analysant Sylvia, examinant le
contenu de l’ordinateur de Sophia, elle va se demander d’abord, comprendre ensuite, que les meurtres étaient commis avec un ou des partenaires, et que celui-ci ou ceux-ci rodent autour de
Sylvia.
Fedora et Brent partent pour un voyage dans le passé de Sophia. Le voyage sera difficile car Fedora en viendra par moment à se demander si Brent n’a pas été impliqué dans les meurtres commis par sa
femme. Brent se posera la même question. Cela est d’autant plus difficile pour eux qu’ils développent une fixation mutuelle d’analyste à patient dont ils ne savent pas comment elle peut
évoluer.
La réponse va les mettre face à une situation qu’ils ne pouvaient imaginer.
Pour écrire ce livre je me suis document sur la pratique de la psychanalyse telle qu’elle a été évoluée par l’Américain Milton Erikson, dans l’ouvrage du Dr Dominique Megglé « Erikson, hypnose et
psychothérapie ».
Fedora Orloff est un personnage récurrent dans ce que j’écris. Comme policier, elle apparaît aux côtés d’Eliza Sonnelier dans « Le jeu des assassins ». Elle est consultée par le narrateur chargé de
l’enquête dans « Faux silence, vrais meurtres ».
Thriller, Editions Ex Aequo 2017
Zach Lablanca est un commissaire haut placé dans la Police Criminelle. Esmeralda Roudani est une jeune mariée, policière débutante. Tous deux sont « au placard » ; lui parce qu’il a un conflit
personnel avec le conseiller spécial du premier ministre ; elle parce qu’elle a déplu à ses supérieurs.
Une nuit où ils sont de service, une élégante dame d’un certain âge vient déclarer qu’elle vient d’abattre son mari avec un Colt qu’elle leur remet... Cela va les entraîner dans une enquête dont les
protagonistes seront tous à la recherche d’un stock de matière d’importance stratégique.
Nous n’imaginons la menace que constitue la radioactivité que sous la forme de bombes nucléaires ou thermonucléaires. Cependant, il existe des « bombes sales » plus faciles à mettre en œuvre, qui
empoisonneront l’atmosphère au-dessus d’une surface importante en y dispersant des microparticules qui peu à peu s’abattront, entraînant notamment des troubles respiratoires. Un produit facilite à
l’extrême la pénétration de ces particules dans les poumons, y compris à travers les filtres des masques à gaz. C’est ce produit pour lequel on tue, que Zach et Esmeralda vont rechercher... On
l’appelle « le mercure rouge ».
Edilivre 2019
Lyona Fitzwilliams est une jeune Irlandaise de New York qui débarque comme photographe à Omaha Beach en juin 1944 parmi une unité d’infanterie.
Ce roman est l’histoire de sa vie, de Normandie aux Ardennes, puis à Buchenwald, puis en France où elle s’installera et fondera une famille, jusqu’à son retour définitif à Omaha Beach.