ANDERSON pratique ce qu'il appelle la méthode Zola. Elle se résume à travers la pensée de l'écrivain Émile ZOLA :
« Le maître-mot est dès lors la « simplicité dans la langue » contre les excès de la rhétorique et le « déluge de lieux communs, d'images connues, qui fait dire au grand public : « C'est bien écrit
». » Pour « acquérir un style simple, clair et fort », Zola, dans une préface de 1889, conseille aux jeunes écrivains de se frotter à l'écriture journalistique : l'urgence, la nécessité de la
concision, les amèneront à se débarrasser des adjectifs superflus, à ne plus conserver « que le verbe ». C'est en effet à ce prix que la langue peut devenir « l'arme scientifique du siècle ».
(extrait de l'encyclopédie en ligne concernant l'auteur) »
Si ANDERSON reste très attaché au roman court, à la simplicité et à la fluidité d'une écriture, c'est avant tout pour contribuer à réparer ce qu'il nomme les premiers barreaux cassés de l'échelle
menant aux ouvrages classiques bien plus complexes. « On ne parcourt pas 100 km lors de sa première randonnée, il faut avant tout s'entrainer sur des circuits plus courts. Et bien, en littérature,
c'est un peu la même chose », expliquait-il lors d'une conférence sur le roman court à Vichy en 2010.
A la lumière du sondage TNS-SOFRES sur le nombre de lecteurs et au regard du constat général de faible attrait des jeunes pour la lecture (concurrence des jeux vidéos, de la télévision, …),
Adrien ANDERSON a pris la décision d'entrer en guerre contre le fatalisme en proposant des romans courts au style bercé de fluidité. « Si les ouvrages anglo-saxons se vendent si bien, c'est avant
tout par l'aspect universel de l'écriture qu'ils proposent », répliquait-il lors d'une interview sur RCF. « L'excès de description tue la relation qui doit normalement s'établir entre un auteur et
son lecteur pour le propulser dans un autre monde ». ANDERSON entend par là qu'il n'est pas étonnant que l'on puisse être déçu d'une adaptation d'un livre au cinéma. La caméra vous impose les images,
on peut difficilement passer outre. En revanche, un livre vous donne un certain pouvoir d'interprétation vous permettant de participer inconsciemment à l'histoire en vous imaginant certains aspects
en fonction de votre vie, de vos idées préconçues. Par exemple, la laideur est un aspect subjectif qui ne sera pas perçu de la même manière d'un individu à l'autre. Si l'on précise qu'une personne
est laide du fait de son gros nez, le lecteur aurait peut-être eu tendance à s'imaginer une personne couverte de boutons d'acné. « Si l'on veut reconquérir notre jeune public, il faut lui laisser la
possibilité de choisir certains paramètres dans un livre et ne pas établir de véritable rapport de force sous peine de frustrer » (Adrien ANDERSON, mai 2011).
Retrouvez toute la bibliographie d'Adrien sur son site internet : http://adrienanderson.com/index.html
Dernière parution :
Lauriane, jeune lycéenne, fait des cauchemars effrayants depuis qu’elle a accroché cet étrange médaillon autour de son cou. Elle se retrouve peu à peu, prisonnière du sortilège de ce bijou. En cours, tout le monde semble s’éloigner d’elle, craignant la manifestation de ses nouveaux pouvoirs surnaturels.
Cette fois-ci, Lauriane n’aura pas le privilège de choisir son destin : elle devra porter seule ce lourd fardeau et combattre, comme ses prédécesseurs, cet Être de l’ombre, cruel et sanguinaire.
Un roman original où sensualité et soif d'action ne font plus qu'un. Qui n'a jamais rêvé dans son adolescence de posséder des pouvoirs magiques et de devenir un héros luttant contre les forces du mal ? A présent, plongez dans l'univers de "Démoniaque", mais prenez garde ! Cette nuit, Kazaïla risque bien d'apparaître dans l'un de vos sombres songes. Vous ne regarderez plus jamais vos bijoux de la même façon.