Categorie : TEMOIGNAGE
Auteur : Grammatico, Antoine - 2012
Editeur : Atramenta
EMI, expérience de mort imminente. Antoine Grammatico raconte dans cet ouvrage son autre vie pendant les vingt jours qu'il a passé au service réanimation du CHU de Poitiers.
J’ai voulu narrer ici une expérience de vingt jours passés aux urgences en service réanimation de l’hôpital de la Milétrie de Poitiers. C’est un mélange ou la réalité et les hallucinations cohabitent
sans doute dans un ordre dispersé car à aucun moment je n’ai eu conscience du temps passé ou du temps qui passait. Je pense ainsi avoir passé la majorité de ces vingt jours dans l’inconscient sans
avoir à aucun moment, même dans les créneaux peu nombreux où j’avais la faculté de réfléchir, la notion ni du jour ni de l’heure ni du lieu dans lequel je me trouvais.
J’ai voulu coucher sur du papier très rapidement ce que j’ai vécu consciemment ou inconsciemment avant que ne s’estompent les souvenirs de ce séjour. Ce récit pourra paraître décousu, sans lien par moment incompréhensible, choquant peut-être, sûrement même avec le récit de mes relations avec le personnel soignant, mais ce sont les délires et hallucinations que j’ai vécu…
Categorie : ROMAN
Auteur : Grammatico, Antoine - 2011
Editeur : Atramenta
C'est un hommage à un copain disparu trop tôt, il a finit sa vie sur les trottoirs lyonnais. Une enquête difficile auprès de ses proches qui ont tout fait pour l'oublier... un clochard dans la
famille, cela fait tache.
La Tunisie en 1956. Ce n’était pas la révolution du jasmin comme en 2010, mais bon nombre
de gens se sont retrouvés sur un quai, abandonnés et perdus. Ce roman est l’histoire de Sergio, mon copain d’enfance, venu comme moi s’enraciner en France parce que certains événements,
l’indépendance de la Tunisie, en avaient voulu ainsi.
Malgré l’amour de sa famille et l’amitié de notre petite bande, il n’a jamais su conduire sa vie comme il l’aurait pu. Il avait presque tout pour réussir, ce petit presque lui a
cruellement manqué. Sa vie s’est terminée un jour sur les trottoirs lyonnais.
Sa mort n’a pas bouleversé le monde.
J’ai voulu écrire ce livre à la première personne, parce que l’hommage rendu à Serge n’aurait pas eu, sinon, la même charge affective.
En composant ces pages, je me suis mis dans la peau du personnage, comme un acteur dans un film ou dans une pièce de théâtre. Dans ce récit je suis Sergio, Sergio le Sicilien.