À partir des années 1950, nombre d’habitants des côtes de Charente-Maritime louent leur maison aux touristes venus de la France entière souhaitant profiter pleinement des charmes de l’océan : les baignassoutes. Voici raconté sur le mode du souvenir amusé les péripéties des ces familles autochtones attendant avec impatience leurs locataires juillettistes et aoûtiens avec un brin de roublardise et beaucoup de rigolade. (Mot de l’éditeur)
Geste éditions 2006
En septembre 1969, poussés par une envie pressante de travailler mais aussi de changer le monde des élèves, des enseignants et pourquoi pas aussi celui des parents, au diable l’avarice, mai ’68 venait de nous encanailler, nous nous délocalisâmes, quittant notre Sud-ouest, notre Bretagne, notre Midi, voire nos Antilles pour nous rencontrer dans le bocage normand… Chez les Diablintes… Et ce ne fut pas triste !
Geste éditions 2009
Qu'est-ce qui attire comme les mouches les citadins d'aujourd'hui ? Qu'est-ce qui a permis la prolifération de ces nouvelles technologies dites de communication ?
Qu'est-ce qui intéresse avant tout ces internautes solitaires et ces oreillards aux portables vissés dans les feuilles ? Mais oui ! Le sexe ! Le sexe, oui, le sexe !
Ainsi s'exprime Léon Le Coq, maire en fonction de Grennes-en-Crapauds qui donne le ton à cette histoire rurale un brin déjantée mais qui tente de rendre le sourire au dernier paysan.
Les éditions du net, 2014
2015
N’a-qu’un-œil c’était notre instituteur borgne qui plantait son unique prunelle aussi acérée que nos plumes sergent-major sur nos moindres gestes tendancieux et nous pétrifiait de son œil de verre qui nous intriguait tant et dont nous perçâmes le secret… Nous, nous étions les gueurlets, grillons noircis par le soleil de notre Saintonge, drôlesses et drôles zézayant la mélopée de l’enfance si pétillante et si lancinante mais si délicieusement nuisible pour de délicates oreilles des années cinquante du siècle dernier.
Editions du Net, 2015
Editions du Net, 2016
Immersion dans une école primaire… Avec de jolies mamans efficientes, bien jolies et bien mariées et quelques-unes moins jolies et moins bien mariées mais toutes sûres
de leur droit d’ingérence dans le fonctionnement de la scolarité de leurs petits anges pleins d’appétence qu’elles confient, sourcilleuses, à des enseignants convaincus par leur tâche, tellement
indispensable. Des psychologues de haut lignage portant un regard distancié et pertinent sur les apprentissages fondamentaux. Des édiles attentifs en leurs devoirs à l’égard de la gestion de l’école,
berceau de l’avenir des enfants de leur commune. De talentueux Inspecteurs de l’Éducation Nationale faisant appliquer de bénéfiques et congrues directives ministérielles…
Et puis aussi une jeune professeure des écoles, Caroline, fraîchement nommée dans ce marigot, tentant de ne pas trop y patauger…
Editions du Net 2017
Suite de la chronique des années cinquante vécues par des drôlesses et des drôles d’un village du Sud-ouest de la France. Chronique ayant débuté par Les
Gueurlets (2015). Insouciants, bagarreurs, préparant dans leurs cachettes de jouissives manigances au cœur d’une maison pulvérisée par la guerre ou d’un buisson impénétrable sauf pour eux ces agiles
gueurlets, petits grillons enfantins sautillant, dégustent en riant leurs méfaits, libres et heureux.
Nez-Fleuri, c’est leur entraîneur de rugby mais aussi celui qui va transformer leur univers avec ses engins de terrassement après un hiver terrible d’où ils vont ressortir métamorphosés.
Ils découvrent alors qu’il faut toujours continuer à vivre, malgré tout… Ils grandissent. Quelques-uns fréquentent le Collège, les autres préparent le Certificat d’Études.
C’est le début des Trente Glorieuses pour eux comme pour les habitants de Salignac se voulant à présent station balnéaire…
Editions du Net 2018
Troisième volet... La Gueton (femme évaporée et légère). Cette détentrice d'angoissants secrets familiaux aidera-t-elle ces gueurlets à sautiller plus loin ? Leur
enfance s'étiole, leur adolescence bourgeonne. Ils grandissent plus vite que leurs pantalons. Leurs drôlesses ne leur suffisent plus ! Autour d'eux tout se transforme. La Saintonge s'américanise.
L'Algérie endeuille les familles. Le rock and roll braille sous les néons.
Tout change et eux aussi. Ils plongent dans cette sarabande.
Editions du Net 2019
Lulu, ultime personnage vient s’imposer dans le paysage de cette saga saintongeaise qui s’achève. Pourquoi y arrive-t-il si tard alors que Léontine, Agathe, Odette,
Ernest et tous les autres ont fini par oublier les terreurs qu’il leur
a fait subir durant la Seconde Guerre ? Ce sordide Lulu n’a pas rendu les armes. Le combat continue pour lui. Il ne les a pas assez persécutés ceux-là. Ce serait trop facile ! On sifflerait la fin de
la partie ? Chacun retrouverait ses amours et tout serait terminé ? Mais non !
Sortis de leurs trous devenus trop petits pour eux « les gueurlets » découvrent ce monde que les adultes leur ont construit. En ruine. Y grouillent encore toutes ces années qu’ils n’ont pas vécues et
qui vont les faire avancer de guingois. Ce sont elles que Lulu va leur raconter jusqu’à l’indicible, jusqu’à ce qu’ils se demandent s’il faut essayer d’être heureux, amoureux… Tout simplement… Rien
n’est jamais oublié. Tout est enfoui. Les morts ne sont jamais morts pour s’abreuver aux eaux du Léthé et renaître sans leur passé. Non, celui-ci les inonde toujours.
Devant eux, peignant langoureusement ses vagues, la Gironde serait-elle la complice de ce fleuve des Enfers ?
Editions du Net 2021
Germaine sur son banc au Jardin Vert d’Angoulême. Philibert dans son atelier. Euphrosyne et Philémon, elle fillette de baron, lui garçonnet de métayer. Gaston, Albert de la Lande, Marie du Boisvalon, Josette… Tous veulent leur part de bonheur dans cette société immobile qui gronde au début de ce XXème siècle. Près d’eux, à Beaulieu de Dignac, en Charente, Marie et François Mayoux, de leur petite école où ils enseignent, clament : « Restons les fidèles serviteurs de l’idée de paix et de fraternité des peuples qui nous fut si chère et qui finira bien par triompher parce qu’elle est la raison et la bonté. » Pacifistes convaincus, ils ne voudront jamais se taire. Ils parlaient, haut et fort, ils écrivaient pour éveiller les consciences agglutinées contre les canons qui surent mieux se faire entendre…
Editions du Net 2021
Librement inspirée des manifestes, brochures, tracts… diffusés par Marie et François Mayoux enseignants, syndicalistes et avant tout pacifistes à Beaulieu de Dignac,
en Charente, entre 1912 et 1917, cette histoire leur rend hommage.
Refaire vivre avec Euphrosyne, Philémon, Gaspard, Georges et tous les autres, cette société immobile où chacun braillait à loisir : « La guerre, la guerre totale ! » Elle est arrivée. Le ciel est
tombé sur la tête des poilus et des imberbes. Marie se demanda : « Avons-nous bien fait notre devoir ? Avons-nous travaillé pour la Paix avec la ténacité qu’il eût fallu ? » Trop tard ? Son combat
commençait. Non sans dommages… Il ne fait pas bon de défier les canons avec simplement sa plume sergent-major : c’est très dangereux ! Malgré les ricanements, les menaces et bien davantage, elle
était persuadée que : « Nos descendants souriront de pitié sur nos grands conflits, quand les États-Unis du monde grouperont les continents en une vaste et libre fédération… »
Les Editions du Net 2022
« L’émigré ! » De 1976 à 1980, ce fut une insulte qu’il m’a fallu déguster comme un fruit amer durant ces quatre années subies dans un village du bocage mayennais. Pourquoi ai-je eu à supporter ce surnom ? Parce que je rentrais du Maroc ? J’étais Saintongeais ? Mon nom effrayait les Lelièvre, Cochon, Poulet ou Lecoq qui figuraient dans l’annuaire local ? Non. J’étais instituteur public et c’était le métier le plus honni dans ces contrées. Je voulais maintenir en vie une classe unique, communale, laïque et gratuite sous perfusion administrative car ne comptant qu’une poignée d’élèves. Proie à dévorer sans trop se gaver pour mes adversaires se pavanant sur le trottoir d’en face dans l’ombre bienveillante de leur clocher et celle du chapeau de leur édile. La guerre scolaire était déclarée depuis l’implantation de mon école du diable dans ce village agrippé à ses traditions. Capturer des écoliers fut ma tâche essentielle. Pour ce faire, je dus arpenter, les bois, les champs, les cours des fermes et ce ne fut pas toujours triste. Seul contre tous ? Non. J’avais mon petit cheptel à qui je donne la parole entre mes lignes, souhaitant que devenus adultes ces enfants aient pu échapper aux pensées étroites distillées par les gourous de toute obédience, préférant gambader à travers le bocage libres et joyeux. L’enseignement républicain que je me suis efforcé de leur donner avait cette espérance.
Roman 2025
Le long de la Côte de Beauté, au milieu du siècle dernier, s’est greffée sur les quatre saisons une autre fraction du temps: la Saison.
Elle se déroule du 1er mai au 30 septembre. Pour la réussir : Jules, le garagiste; Jarnaud, le pourvoyeur du superflu dans son Magasin Universel; la mère Saguernat et ses attractions foraines. Ces
commerçants, comme tous leurs autres collègues, comme tous les autochtones qui louent leurs maisons «les» attendent en se frottant les mains. Ils vont être grugés par les tiroirs-caisses, dégustés
par le soleil, sucés par les moustiques. Mais malgré tout, «ils» reviendront! C’est certain! Mais «qui» donc? Les estivants, les baigneurs, les «baignassoutes»!
À eux les baignades, les bronzettes, les parties de boules, les apéros... Sans oublier les Vaches Landaises! Oui, mais cette année, dans l’Allée du Petit Bois, on s’inquiète. Nicole s’est entichée
d’une bande d’adolescents à la réputation douteuse; Coco, né avant le re- tour de son soldat de père, ce qui fait jaser, en est le chef. Son copain Félix, vivotant au bord d’un marais stagnant au
centre de la station balnéaire n’est pas mieux apprécié. Leurs copines, Florine et Laurette, ne relèvent pas non plus le niveau... Est-ce de leur faute si un nouveau venu, le père Loco, mène une
sombre enquête? Jean, leur copain, serait-il lui aussi soupçonné de malversations?