Soixante-huitard de naissance, Bourguignon d’origine, de souche et de caractère, j’ai décidé de poser mon sac chez les Pictaviens après plus de trente années à sillonner la planète dans les rangs l’armée de Terre et de prendre la plume pour m’emparer de sujets historiques où le fracas des combats n’est jamais très loin !
Au cours de recherches généalogiques, l'auteur découvre Louis Larmonier, « officier en retraite », décédé en 1825 à Beaune (Côte-d'Or) et dont les parents sont ses aïeux directs. Comme tant
d'autres Larmonier, cet ancêtre aurait dû exercer le métier de vigneron, de cultivateur, de laboureur ou encore de manouvrier. Il sera en fait happé par le métier des armes.
Lui-même militaire d'active, l’auteur va alors chercher à savoir qui était ce Louis Larmonier, totalement disparu des mémoires. Ce lourd travail d'investigation, qui prendra près de quatre années,
s’appuie exclusivement sur des lieux, des dates, des anecdotes et des faits rigoureusement authentiques, extraits d'archives et de mémoires.
Ce récit intéressera les initiés comme les personnes désireuses de découvrir, de redécouvrir, cette période si tourmentée de l'Histoire de France. L’auteur vous invite à voyager, de 1792 à 1815, dans
les pas de Louis Larmonier, parti sur les routes et les chemins de toute l’Europe, défendre « la Patrie en danger ».
Vous traverserez le feu d'opérations militaires pour la plupart oubliées, de la Révolution, du Directoire, du Consulat, du 1er Empire et des Cent-Jours, dans la peau de ce jeune fusilier Volontaire
de la Côte-d'Or, devenu, au fil de campagnes particulièrement éprouvantes, un honorable et touchant officier d’infanterie de ligne.
Janvier 1794. En Vendée, une partie de la population mène une guerre à mort aux républicains. Beaucoup a déjà été écrit sur ce sujet, notamment sur l’épisode le plus emblématique de cette guerre
civile, celui des colonnes infernales. Quatre mois durant, les troupes républicaines vont sillonner la Vendée militaire pour la mettre à feu et à sang.
Quelles raisons poussèrent un général révolutionnaire à échafauder ce plan hors normes, métamorphosant des soldats jetés jusque-là dans une guerre fratricide et impopulaire en véritables meurtriers
de masse ?
Pour comprendre cette période, l’auteur décide de prendre une voie originale, celle de s’entretenir avec celui qui porte ce nom aujourd’hui encore frappé d’infamie pour la monstruosité dont il fit
preuve en Vendée. Or, à la lumière de leur conversation, une tout autre question se fait jour : ne serait-il pas temps, deux siècles après la mort de cet homme, de dépassionner enfin le sujet pour
tenter de réfléchir autrement ?
Editions du Net 2023
« Je me concentre en attendant la question du viocard quinteux qui n’a pas encore pipé mot depuis que je suis là… pfff… il peut me la vomir sa question… je vais lui envoyer du bois… et pas piqué
des hannetons… je suis dans les startingblocks… chaud comme la braise… mon cerveau est en ébullition… Mais lui qui n’a pas encore ouvert son claque-merde… il va rattraper son temps de parole perdu.
[…] À un moment… j’ai carrément envie de l’attraper par le colback… de le secouer en lui susurrant à l’oreille : « Dis donc vieux débris… tu vas accoucher maintenant ? Bordel… mais tu vas l’envoyer
ta question moisie…
dis… hein ? »
Dans ce récit, l’auteur se livre à l’exercice périlleux de se raconter, sans compromis, dans un style d’écriture spontané et mordant, en partant d’une journée charnière de sa carrière :
celle où il intègre la formation des agents du service de contre-ingérence du ministère de
la Défense.