Louis Delavault est un autodidacte, journaliste sportif, retraité après un emploi de monteur en optique, sa passion, c’est l’écriture et la pratique de la bicyclette sur route ou en VTT dont il sera président de la commission nationale au sein de la Fédération Française de Cyclotourisme où il siégera 25 ans au Comité directeur fédéral. À la demande des Éditions Hachette, il sera l’auteur en 1997 d’un livre dans la série sports VTT, édité par EPA Éditions. Il sera lauréat en 2000 du prix littéraire-photos « Charles Antonin ». De retour en France, après 12 années aux États-Unis dans l’État de Virginie encadre des séjours cyclotouristes à travers le monde, rédigeant des rapports pour des agences touristiques qui apprécient ses descriptions.
2022
Tous les ans en juillet, la France se passionne pour la plus grande épreuve cycliste au monde créé en 1903 par Henri Desgrange. Mais il fallait d’abord créer la bicyclette ? connaissez-vous
comment elle est née ? puis comment vont naître les premiers Tours de France ?
Cette course a désormais 120 ans, et il faut bien avouer que lors de sa première édition, en 1903, on ne pensait pas qu'elle atteindrait cet âge respectable. Sa naissance et son déroulement ont été
une suite d’événements chaotiques lors de cette première édition, mais aussi tous les suivants seront aussi des épopées. Ils vont connaître une suite de tricheries, des sabotages sur les machines des
coureurs, des attentats sur les parcours, des pointes déversées sur la route, ainsi que de nombreuses attaques et voies de fait sur les coureurs.
Malgré des accusations de tricherie envers certains coureurs, ou des modifications fréquentes du règlement vivement critiquées, le Tour de France a continué sa progression et n'a cessé d'évoluer au
cours des années.
Au fil de ces pages, année par année, tous les Tours de 1903 à 1925 sont racontés et illustrés de photographies d’époque. L’on découvrira les conditions de ces premiers Tours de France qui étaient
bien plus difficiles qu'aujourd'hui, faisant des coureurs et malgré eux, « des géants de la route ».
Lors de la première édition, à peine la course lancée, les pronostics vont déjà bon train et quelques favoris émergent de la liste des coureurs. Parmi eux, le réputé Maurice Garin, de son surnom « le
petit ramoneur », âgé de 32 ans et vainqueur de plusieurs courses dont deux Paris-Roubaix. Il sera le premier à inscrire son nom au palmarès de la plus grande course cycliste mondiale à étapes jamais
organisée.
Ces récits, qui certainement vous surprendront, dévoilent ce que furent les premiers Tours de France, le comportement des coureurs, les incidents techniques, les nombreuses tricheries, les ruses des
coureurs, des situations que l’on ne peut pas imaginer, mais que l’on découvre au fil des pages dans ce livre. L’auteur a effectué de nombreuses recherches dans les publications de l’époque,
consultant les écrits rédigés par les journalistes sportifs décrivant le déroulement des étapes.
Henri Desgranges, le père de la grande boucle, a connu bien des déboires avec ces premiers Tours de France, mais il a eut le mérite de persévérer et de réussir son pari, faire du Tour de France, un
monument de la plus grande épreuve cycliste au monde.
Roman, éditions Maïa, 2020
C’est l’histoire d’un homme que la guerre d’Algérie a complètement bouleversé, le transformant au retour de ce « maintien de l’ordre » en Afrique du Nord, en un être désorienté, passant de la vie
militaire en plein combat au retour à la vie civile. Il a laissé en Algérie tous ses repères, désorienté au point de perdre la tête.
Des circonstances de la vie et un moral totalement en berne vont lui faire rencontrer celle qui va devenir sa femme. Un an après leur rencontre, alors qu’il n’en était pas du tout amoureux, il va se
laisser séduire sans réaction, il se retrouvera marié un peu contre son gré, manipulé par les parents de son épouse.
Une épouse, qui est aussi mère, donne naissance à neuf enfants de trois pères différents, dont une fille qui sera unique. Un divorce inévitable, suite à des maternités de trois géniteurs, va-la
jeter en « pâture » aux hommes de passage. Elle va entraîner ses enfants à la suite de ses nombreuses aventures amoureuses. Les hommes prennent une grande place dans sa vie au détriment de ses
enfants qui vont suivre leur mère de ville en ville et d’école en école.
Le personnage principal de ce roman se considère « fille unique », elle sera la fille de « l’ombre » de son géniteur qui n’ignore pas sa naissance, mais il a fondé une famille et à deux enfants,
tandis que sa « fille unique » va suivre sa mère dans une vie d’errance, allant de rebondissements familiaux à de situations absolument imprévisibles.
La personne centrale de ce roman tente, comme elle peut, de survivre en espérant des jours meilleurs et un avenir plus joyeux, elle va s’enfermer dans sa bulle, mais sera profondément marquée dans
les premières parties de sa vie dont elle rêvait qu’elles seraient un « long fleuve tranquille ».
Les événements relatés se sont bien déroulés, cette fille raconte, sans complaisance envers sa mère, son enfance et son adolescence, ses souffrances morales et physiques que sa maman lui infligea
pour assouvir ses passions sexuelles.
La vie n’est pas facile pour cette « fille unique », un géniteur qu’elle connaît peu, un père « adoptif » qui lui a donné juste son nom et un peu d’affection, mais qu’elle ignore après le divorce de
sa mère, ce sont les images du scénario qu’elle se repasse dans sa tête et qu’elle raconte. Ces incartades familiales et ce manque d’amour maternel vont stigmatiser cette fille pour le reste de sa
vie.
En juin 1956, Louis Delavault sera rappelé dans les fusiliers de l’air de la 531e demi-brigade pour « pacifier » le département français qu’est l’Algérie. L’auteur reviendra, comme beaucoup de ces
jeunes soldats, traumatisé par huit mois d’opérations sanglantes pour une cause qu’il ignore, mais qu’il aura compris à son retour à la vie civile.
S’il n’oublie pas ce qu’il a vécu et observé, il relatera peu cette période qu’il tente en vain d’oublier. Mais alors que 2012 était l’année du 50e anniversaire du cessez le feu de cette guerre
d’Algérie, il a voulu apporter son témoignage, pas comme les autres.
Occupant un piton désert au nord d’Alger, il va effectuer les ratissages et les opérations, mais aussi le repos dans les fermes coloniales de l’Algérois. Il observera les relations entre les colons
et les ouvriers algériens. Avec franchise et sans langue de bois, Louis Delavault relate par le texte et avec des images inédites, jour après jour, les faits importants qui l’ont marqué à
jamais.
Isolé avec sa demi-brigade et ravitaillé par parachutage, l’auteur, operateur radio, est le seul lien pour une demande de secours éventuel et recevoir les instructions du PC.Pris dans une embuscade
de fellagas, il raconte ce moment sanglant a coté de ses amis agonisants,
Un livre qui complétera les nombreux récits sur la pacification d’une guerre sans nom.
Deux morts étranges dans une famille qui s’ignore, les victimes ne portent pas de trace de coups et aucune goutte de sang n’est décelée sur les cadavres. Morts par arrêt cardiaque, c’est le
diagnostic des médecins locaux, ce que contestent les gendarmes appelés sur place.
Ces décès restent mystérieux, une enquête est ouverte qui va mettre plusieurs brigades de gendarmerie en effervescence à la recherche d’indices éventuels. S’il y a meurtres, ce que confirment les
autopsies, comment ont-ils été perpétrés car pas d’effraction, et à qui peut profiter la disparition de ces deux personnes ? Un mystère dont les gendarmes vont s’employer à résoudre, de nombreux
rebondissements vont souvent les orienter vers des fausses pistes.
Les enquêteurs vont rechercher et collationner tous les indices qui pourraient les mettre sur la piste du meurtrier, mais ce dernier a bien préparé son scénario pour arriver à ses fins, sans se
démasquer, avec l’aide de complicités.
Aucune preuve matérielle importante ne figure dans le dossier, seules des
suppositions et des suspects, les officiers de la gendarmerie sont dans une impasse et se posent toujours la même question : comment ces meurtres ont été exécutés ? Et pour quelles raisons. C’est un
mystère pour les enquêteurs.
Le meurtrier finira par être débusqué par le « flaire » d’un gendarme plus perspicace que ses collègues, l’enquête se dénoue, les indices affluent permettant de démasquer enfin le coupable et ses
complices qui se retrouveront en Cour d’assises.
Engagé militaire à dix-neuf ans, Louis Lolliot méritait bien que l’on retrace ce que fut ses campagnes de guerre comme chef de char et chef de groupe.
Prisonnier deux fois des allemands à 19 ans, il s’évade et va franchir la ligne de démarcation pour rejoindre l’Afrique du Nord. A bord de son char Sherman il débarquera en Provence sous
les ordres du général de Lattre de Tassigny et participera à la libération de Marseille. En hissant le drapeau Français au sommet de Notre-Dame de la Garde, il va concrétiser la libération de la
ville. Il va remonter la vallée du Rhône puis, le général de Lattre le prendra comme garde du corps et il sera à Berlin pour la signature de la capitulation du Reich.
Un récit passionnant et passionné.
Louis Delavault a vécu douze ans aux Etats-Unis dans l’Etat de Virginie. Il a regardé, observé les occupations, les loisirs du peuple américain, leurs façons de vivre dont il a partagé la vie.
Pour lui, les Américains vivent toujours avec leurs habitudes ancestrales et leurs us et coutumes. Il a découvert les anciennes lois, toujours inscrites dans leur constitution, et qui font sourire
pour ne pas dire rire tant elles sont absurdes.
L’auteur raconte et décrit, avec une petite pointe d’humour, toutes ces petites manies qui font sourire ainsi que les subtilités qui font la différence avec le peuple de notre « vieux continent
».
Tous les sujets de la vie courante sont passés au crible, avec un survole de l’Amérique depuis sa découverte par les Anglais et la guerre de sécession.
Vous « découvrirez » l’Amérique comme vous ne l’imaginiez pas, Louis Delavault révèle ce dont on n’a jamais écrit mais qu’il faut savoir.
Et puis l’auteur se devait bien une revanche en relatant les « US et coutumes » d’un peuple qui est loin d’être exemplaire, Les Américains ont toujours caricaturé le Français coiffé d’un béret
basque, une baguette de pain sous le bras et à bicyclette ?
L’Amérique est loin d’être un modèle de civilisation, mais l’auteur l’admire malgré tout et l’aime bien.