Née au bord du Nil, elle a traversé Milan avant d’arriver à Paris. Agrégée de lettres modernes, elle a longtemps enseigné au Brésil, en région parisienne, puis à Montpellier avant de se consacrer à l’écriture. Elle a d’abord publié de la poésie, puis des pièces de théâtre dont certaines ont été jouées à Paris, Montpellier ou Loudun, un recueil de nouvelles, enfin des romans et anime des ateliers d’écriture à Loudun où elle séjourne régulièrement.
Roman, Editions LC 2022
Trois femmes ordinaires : une célibataire malgré elle, une mal mariée, une divorcée.
On ne pleure pas pour autant. Au contraire, on rit du quotidien, on rit des autres et de soi. Et puis de choses moins anodines qu’il n’y paraît, chamailleries de l’enfance, mesquineries, jalousies et
petits mensonges en tout genre.
Et l’on s’émeut aussi. De l’amitié qui lie ces femmes malgré tout, des efforts qu’elles font pour refuser les compromissions, se trouver et s’assumer, même au prix de la solitude.
Ouvrage dirigé par Nicole Buresi 2021
Ce polar, paru sous le pseudonyme Phénice de Loudun est un ouvrage collectif, à 16 mains. Polar haletant qui permet au passage de découvrir la ville de Loudun où il a été écrit, et en particulier son magnifique lavoir récemment rénové. Que fait le cadavre d’un jeune femme dans ce lieu calme et silencieux où l’on perçoit encore l’écho des lavandières d’autrefois, leurs rires, leurs bavardages et leurs coups de battoir ? Le journaliste, Lucien Lejeune pourra-t-il mener à bien son enquête ?
Editions LC 2021
Théophraste Renaudot n’est pas seulement un journaliste célèbre du XVIIe siècle, c’est aussi un médecin qui a inventé les dispensaires pour soigner gratuitement les pauvres. Il leur a également
permis d’emprunter de l’argent, a développé la publicité et les conférences pour instruire tous ceux qui le souhaitaient et une foule d’autres choses… Voici, en vers, la vie de ce grand homme, avec
le vocabulaire expliqué, un quiz pour tester les connaissances et un dossier pédagogique.
Cet ouvrage jeunesse (7-10 ans) fait pendant au roman Le Testament secret de Théophraste Renaudot, paru en 2020
Roman historique (ed. L.C. Cécile Langlois, janvier 2020)
Qui connaît Théophraste Renaudot, en dehors du prix littéraire qui porte son nom ? Ancien étudiant à la faculté de médecine de Montpellier, ce philanthrope mit ses compétences médicales et sa vie
entière au service de tous, il dut pourtant se battre avec la plus folle énergie pour les imposer et il est juste de lui rendre hommage. C’est cet homme que fait revivre l’écrivaine Nicole Buresi
dans ce roman historique passionnant où elle retrace les grandes étapes de sa vie, ses joies et ses peines, ses réussites et ses luttes. Sans jamais le trahir, elle s’est attachée à créer un héros
romanesque dont le modèle mérite vraiment de sortir de l’oubli. Au passage, l’on revit un moment particulier de l’histoire de la médecine au XVIIe siècle, un moment où la faculté de Montpellier était
en rivalité avec celle de Paris. Un épisode heureusement oublié aujourd’hui, mais qui rappelle combien, dans tous les domaines, les novateurs ont eu du mal à éclairer les hommes. C’était l’époque de
Galilée.
Automne 1652, Théophraste est mourant. Il prend ici la parole pour léguer son « testament spirituel » à ses enfants et à un jeune médecin venu le consulter sur le métier qu’il va exercer. C’est un
texte émouvant mais parfois drôle, documenté mais plein d’imagination où la romancière fait revivre, dans un style élégant et alerte un pan de notre histoire et en particulier celle de la ville de
Loudun, en opérant des rapprochements inattendus avec celle de Montpellier.
Albums jeunesse, collection : « La philo en minuscule », ed. L.C. Cécile Langlois (5 titres)
— Nathan et le rouleau magique
— Linette et le marchand de sable
— La maison qui prend la mer
— La reine Réjane
— Le panache
Cette collection d’albums jeunesse conçue et écrite par Nicole Buresi, agrégée de Lettres, romancière, poète, dramaturge, animatrice d’ateliers d’écriture, superbement illustrée par Mendy Raynaud,
artiste plasticienne, illustratrice et poète, s’adresse plus particulièrement aux enfants de 6 à 10 ans, mais elle a le charme de ces histoires intemporelles qui ont enchanté notre enfance et font
rêver à tout âge. Des aventures, une atmosphère poétique, de la fantaisie et du suspense : Nathan guérira-t-il ? Linette retrouvera-t-elle le marchand de sable surmené ? Pierre pêchera-t-il le
poisson qui détient les plans de la maison magique ? La Reine Réjane remontera-t-elle sur son trône enlevé par les méchants barons ? Qu’est devenu le merveilleux panache de fumée du Christophe Colomb
? Nathan, Linette, Pierre, Réjane deviennent les amis du lecteur qui les accompagne dans leur quête.
Au-delà de la fantaisie, ces contes parlent de ce que les enfants vivent, craignent, pensent : l’amitié, l’inimitié, la solidarité, la confiance dans l’autre, le handicap, le rêve, le futile et
l’essentiel, la consommation, l’égalité hommes-femmes, les livres, l’école, le deuil... Elle propose des textes inédits et denses qui les conduisent tout naturellement à s’interroger et à tirer les
leçons d’une expérience, à pratiquer ainsi une philosophie à leur portée. D’où le titre de la collection parue en 2018.
Dans ce recueil de nouvelles, l’autrice propose des histoires de femmes de condition et d’âge différents, des exilées, des femmes fortes ou fragiles, des femmes aimées, bafouées, des femmes responsables… Admirables, ordinaires, naïves ou rouées, qui aiment, travaillent, se rebellent, luttent pour exister. C’est un kaléidoscope qui ne prétend à aucune exhaustivité, offre une approche délicate, quelques bribes, de la condition féminine.
Recueil de poèmes, itinéraire d’une sortie de deuil où rêves nostalgiques et rage d'aimer affrontent la violence de la disparition, avant de trouver l’apaisement et une nouvelle force de vie.
L’univers intimiste de l’autrice, Nicole Buresi, rejoint celui de la peintre Anne Lantheaume qui joint ses pastels, pour composer ce livre émouvant et finalement optimiste.
Extrait :
« Pendue au garage, ta vieille doudoune blanche. Trop petite, rétrécie au lavage, doux nid d’ange des siestes improvisées : elle avait ton odeur, un peu de ta chaleur ; alors, rassuré, le
récalcitrant plongeait dans un sommeil douillet. Elle garde encore tout cela, et peut-être son pouvoir magique ».
Roman collectif sur la grande guerre écrit par des femmes de Loudun. Le nom de Bassoles amalgame Basses et Sammarçoles, deux communes voisines de cette ville. Si le récit est fictif, il repose sur l’Histoire réelle et les souvenirs des écrivaines.
Août 14. Ils avaient 20, dix-huit ou 40 ans... Ils s’appelaient Maurice, Jean, Antoine, Lucien, ou Henri, tous du canton de Bassoles. La guerre les emportait loin de chez eux.
Noël 14. Le père Xavier écarte largement son bras droit en regardant l’église pleine et pourtant si vide : J’ai une idée : cette nuit de Noël, cette veillée à laquelle ils n’ont pas droit, nous
allons la dédier à nos chers absents. Nous allons lire leurs lettres tous ensemble. Là où ils sont, ils seront avec nous…
Un récit très émouvant dont une pièce a été tirée et jouée dans la Vienne à plusieurs reprises : à Loudun, Ranton, Nouâtre…
Polar. ed. Chèvre-feuille étoilée, 2017, « coll. D’un noir l’autre »
Ce roman policier est inspiré par la célèbre statue de Houdon, aussi appelée « l’Hiver » qui se trouve au musée Fabre, à Montpellier.
Pourquoi Hubert de Vérangis s’effondre-t-il brutalement dans sa belle villa, ce 10 décembre, à l’heure de l’apéritif ? Industriel compétent, en charge de l’eau de sa ville, il a réussi à en faire baisser le coût. Est-il victime d’un banal infarctus ou de la jalousie d’un concurrent ? Calme, élégant et attentif aux autres, il ne semble pas avoir d’ennemis à Saint-Pierre. Pourquoi la famille et le commissaire Letonner ordonnent-ils une autopsie ?
(Théâtre) ed. Les Cygnes, 2011
Une cage d’escalier, une boulangerie, un quai de gare : trois lieux de passage. Trois femmes y circulent aussi : une célibataire malgré elle, une mal mariée, une divorcée, mais on ne va pas pleurer
pour autant. Au contraire, on va rire des relations ordinaires qui se nouent, avec leur lot de petits mensonges, de mesquineries, de bêtise et d’amitié. Et s’émouvoir aussi devant le désir maladroit
de ces femmes de mieux se comprendre, d’aller vers leur vérité et de se construire pour mieux aller aussi vers les autres.
Le texte a fait l’objet de plusieurs lectures théâtralisées, à Narbonne, par le T.Q.M.à Montpellier, au théâtre Pierre Tabard, à Paris au Kibélé.
Les Cygnes, 2014 (joué à Paris à l’Art Studio Théâtre et au théâtre Rondelet, à Montpellier). Dans cette pièce la dramaturge interroge les pouvoirs des mythes et leur capacité à décrypter le monde d’aujourd’hui. Une écriture très personnelle qui mêle trivialité, humour et poésie.
Oreste à la gare, seul, à la fin de la nuit, un peu éméché, attend le train qui le conduira chez Pylade. Il parle. Le récit de sa vie nous fait rencontrer les Atrides aux prises avec les conflits
d’aujourd’hui, à des moments critiques de leur existence individuelle. Dramatique, sans aucun doute, mais pas seulement...
Extrait :
— Moi, je suis Oreste. Enfin je ne suis personne, un masque de théâtre, un peu de vous peut-être… Et je vais vous raconter, enfin vous dire ma vérité, maintenant que je repars en exil. J’ai vingt-six
ans. J’ai un peu bu : c’est difficile avec ce lourd passé. Oser être quand même ! Quelle impudence ! Je plaide coupable. Faut vivre avec la culpabilité… Mais chaque mot c’est un caillot qui s’expulse
: à force, le sang va se fluidifier. C’est une histoire de famille, sur trois générations. Je fais les présentations : Tyndare, Grand-père, le roi de la pièce détachée, au seuil de la mort. Il a déjà
légué son entreprise à son gendre qui a su la faire fructifier, vous verrez comment. Grand-mère Léda, c’est sa femme. Tyndare et Léda ont des enfants dont ma mère, Clytemnestre. Elle a perdu son
mari, Agamemnon, mon père : les mauvaises langues disent qu’elle l’a tué, avec l’aide de son amant Égisthe. Les rapports sont contradictoires. En tout cas, elle s’est remariée avec cet Égisthe : un
lourd passé, lui aussi. Et c’est lui qui a tout raflé, bien sûr. Ma sœur Électre et moi nous ne pardonnons rien à notre mère, même si elle a beaucoup souffert de la mort de sa fille aînée. Elle a eu
aussi des enfants du second lit. Ce sont nos frangins, nos demi-frères, les petits. Ils ne sont pas responsables. Nous les aimons. Mais ce remariage de ma mère n’est pas heureux quand même. Et puis
il est gâché par grand-mère Léda, devenue âgée. Moi, on m’a longtemps éloigné de chez moi, par peur d’Égisthe : on n’aime pas trop les enfants d’un autre lit, vous savez… Et puis, en m’éloignant, il
se mettait aux commandes… Égisthe, les entreprises, ça le connaît ! C’est sa spécialité. Il les empêche de plonger. Il les retient au bord du gouffre, et hop, il les remet à flot. Un magicien. Il les
soigne. Une bonne âme, le médecin des boîtes. La nôtre, en tout cas, il n’a même pas eu à l’acheter ! Il s’est installé, a ouvert des filiales à l’étranger. Trop fort. Plus fort qu’Agamemnon ! Notre
fortune est en de bonnes mains. Même Clytemnestre est dispensée de s’en occuper […]
(théâtre) 2010 idée reprise et développée dans le Pari, ed. Les Cygnes en avril 2017.
Un festival de théâtre dirigé par le chef de troupe, Charles, s’invite pour la première fois dans un village resté jusque-là à l’écart de ce genre de manifestations et qui vit paisiblement. Il a
choisi ce village tranquille pour développer son projet de « théâtre pour tous » et suscite des réactions diverses : attente curieuse, désintérêt et hostilité des habitants, surtout de la part
d’Augustin. Au moment où l’installation des tréteaux est presque terminée, l’électricité est sabotée. Il faudra l’aide du village pour tout réparer, sans quoi, impossible de jouer. La première pièce
pourrait donc débuter. C’est alors qu’éclate un incendie au village voisin… Le « pari » de Charles sera-t-il gagné ?
En plein mois d’août, Saint Julien des Pierres est un village paisible sur un magnifique plateau désert, avec ses habitants qui tiennent avant tout à leur tranquillité, surtout Augustin, et
quelques touristes qui viennent profiter de la beauté des lieux et d’une qualité de vie rare, avec apéros et pétanques.
Mais voici un festival de théâtre qui vient tout perturber. Il doit se dérouler, sous la direction de Charles, le chef de la troupe « La COMÉDIE ROULANTE », bien décidé, malgré les difficultés, à
mener à bien un projet de
« théâtre pour tous ». C’est un pari. Mais son projet dérange la tranquillité et divise les habitants du village. De surcroît, il révèle des conflits entre les comédiens, intellectuels et
sentimentaux.
Ce pari sera-t-il gagné ?