Didier JUNG est né en 1946 à Paris. Après des études de sciences économiques et de sciences politiques, il commence sa carrière professionnelle en Algérie dans les services commerciaux d’une société d’Etat. De retour en France, il intègre une grande entreprise publique au sein de laquelle il occupera différentes fonctions, notamment dans le domaine international.
Editions Douin, 2025
On peut s’étonner que cette femme dont pendant plus de dix ans, la presse rapportait presque quotidiennement les faits et gestes, soit aujourd’hui tombée au plus profond des oubliettes de l’histoire. Il est pourtant difficile d’imaginer une existence plus aventureuse que celle de Séraphine Pajaud !
Née au milieu du XIXe siècle dans une famille pauvre de l’île de Ré, elle quitte son village de Saint-Clément-des-Baleines à dix-neuf ans. On la retrouve d’abord à Bordeaux, puis à Londres et enfin
au Mans, où elle se convertit à l’anarchisme, au cours de l’année 1898. Commence alors pour elle une existence de trimardeuse. Quinze ans durant, elle va prononcer des centaines de conférences,
jusque dans les villages les plus reculés, pourfendant jour après jour la religion, l’armée, la bourgeoisie, la police et le gouvernement. Condamnée à six mois de prison en 1902, elle se réfugie un
temps à Londres, où elle devient une intime de Louise Michel, l’héroïne de la Commune de Paris.
Amnistiée, elle regagne la France et reprend son activité de propagandiste qui sera définitivement interrompue par l’éclatement de la guerre.
Geste 2025
En juillet 2000, à Ars-en-Ré, un adolescent rétais entraîne une jeune vacancière sur l’ancienne base allemande de Karola, un site interdit au public, parsemé de bâtiments en ruine, envahis par la végétation. L’escapade amoureuse des deux jeunes gens va virer au drame.
Dans ce qui reste de l’ancienne salle de réunion des soldats de la Kriegsmarine, ils découvrent le cadavre d’une femme âgée, le crâne fracassé. Elle n’a aucun papier sur elle et personne ne la
connaît dans le village.
L’enquête, dirigée par l’adjudant Chamaillard de la brigade de Saint-Martin, va raviver chez les plus âgés des habitants d’Ars de tristes souvenirs de l’occupation allemande. Les gendarmes ne
tarderont pas à constater que les rancoeurs nées à cette époque sont bien loin d’être oubliées.
Les Indes savantes 2024
Ce mardi 18 mai 1880, dans la coquette ville de Saintes, une insouciante et jolie demoiselle s’apprêtait à s’engager dans l’étroite rue Monconseil, perpendiculaire à la Charente.
Après avoir déjeuné chez sa mère, où elle demeurait, elle reprenait le chemin de l’atelier où elle travaillait comme couturière.
À peine avait-elle pénétré dans la rue Monconseil qu’une femme élégante d’une trentaine d’années, postée sur le seuil de son hôtel particulier, la héla : « Mademoiselle ! Mademoiselle ! »
La jeune fille se retourna et reçut à deux reprises, un puissant jet d’acide au visage, qui la défigurera à vie.
Cette sauvage et cruelle agression, survenue dans la paisible cité charentaise, va avoir un retentissement considérable. La presse locale, régionale et nationale en fera ses délices, jusqu’à un quotidien néo-zélandais qui en rapportera les principaux épisodes.
Un célèbre écrivain, Alexandre Dumas fils, se passionnera pour cette affaire.
Cette affaire retentissante en son temps, témoignage de la société de l’époque, fait écho au meurtre raconté et analysé par Jacques-Edmond Machefert dans la même collection : Saintes frayeurs. Saintes 1961.
Geste 2024
Un célèbre avocat parisien se retrouve en garde à vue, à la gendarmerie de Saint-Martin-de-Ré, alors qu’il était arrivé quelques jours auparavant à La Rochelle, remplaçant au pied levé l’un de ses collaborateurs malade dans une banale histoire de divorce.
La cliente de l’adjudant-chef Caillaud, n’est pas venue à son rendez-vous. En plus d’avoir complètement oublié les jours qui précèdent sa venue sur l’île, il se retrouve alors impliqué dans une invraisemblable affaire de meurtre sur le port de La Flotte.
Geste 2023
Le cadavre d’un mystérieux individu est retrouvé tôt le matin par son secrétaire, sur la plage du Grouin, à Loix-en-Ré, à proximité du vieux fort où les deux hommes demeurent depuis un an.
Qui est ce singulier personnage vivant en ermite, qu’aucun habitant du village n’a jamais vu ? C’est à l’adjudant-chef de gendarmerie Chamaillard, assisté de son adjointe Jeanne Demange, de la capitaine Sophie Marsaud et d’un policier parisien séjournant sur l’île, de résoudre le mystère. L’exploration du passé de la victime leur permettra d’identifier plusieurs suspects, parmi lesquels le secrétaire, une prostituée, un ancien détenu et un mystérieux homme à vélo. Il leur restera à découvrir celui qui parmi eux avait des raisons suffisantes pour abattre froidement cet homme d’une balle dans la tête.Les investigations s’avèrent difficiles, mais l’équipe d’enquêteurs rétais a déjà fait ses preuves.
Les Indes savantes 2023
Né à Saint-Martin-de-Ré où il a vécu les onze premières années de sa vie, fils d’une Rétaise de vieille souche et de l’aide de camp du gouverneur de l’île, Lapasset a servi une trentaine d’années en Algérie, s’efforçant, dans les différentes fonctions qu’il a successivement occupées, d’améliorer la condition des populations « indigènes ». Il avait l’oreille de Napoléon III et a grandement influencé la politique pro-arabe de l’empereur.
Pendant la guerre de 1870, général de division dans l’armée du Rhin, il s’est distingué dans plusieurs opérations, particulièrement durant le siège de Metz, tentant à de nombreuses reprises, mais en vain, de convaincre Bazaine d’extraire l’armée du Rhin du piège dans lequel elle était tombée.
Lors de la capitulation, Lapasset a refusé de remettre les drapeaux de ses régiments aux Prussiens et les a fait brûler, désobéissant aux ordres de Bazaine. C’est surtout cet épisode de sa vie que l’Histoire a retenu.
De retour en Algérie, en 1871, pour réprimer la grande insurrection des Kabyles, il fut ensuite affecté à Perpignan, puis Toulouse, où il est mort, en 1875.
Le grand historien français Louis Halphen disait de lui : « Le général Lapasset apparaît incontestablement comme une des plus sympathiques et des plus éminentes figures militaires de la fin du second Empire. »
Les Indes savantes 2023
Pierre Étienne Duponceau, un jeune rétais surdoué en langues étrangères qui, en 1777, à 17 ans est parti au secours des Insurgés américains. Officier durant 4 ans dans l’armée de Washington, il devient, à 21 ans sous-secrétaire d’État aux Affaires étrangères des États-Unis ; puis s’installe à Philadelphie comme avocat avant de devenir le plus grand juriste américain. Passionné par les langues étrangères (il en parlait au moins 5 couramment), il s’est intéressé aux langues indiennes et à l’alphabet chinois, sur lesquels il a publié plusieurs livres. Il a également tenté de développer la culture du vers à soie aux États-Unis. Il est mort à 84 ans, alors qu’il présidait l’American Philosophical Society. Il n’est jamais retourné en France.
Les Indes savantes 2022
En février 1778, Jean-Pierre Blanchard, inventeur de diverses machines qui se sont révélées sans avenir, séjourne dans une auberge aux Trois-Canons, près de ChâtellaillonCharente Ne pouvant s’acquitter de ses frais de pension auprès de l’aubergiste, enceinte de huit mois, il prend l’engagement d’adopter son futur enfant si c’est un garçon et de l’épouser si c’est une fille. Vingt ans plus tard, il est devenu l’un des plus célèbres aéronautes français, se produisant dans toute l’Europe et aux États-Unis. En 1804, contre toute attente, il tient sa promesse. Il épouse Sophie et l’initie à son art. Le couple multiplie les ascensions en ballon à hydrogène, un spectacle qui, à cette époque, déchaîne l’enthousiasme des foules. Après la mort de son mari en 1809, Sophie, nommée par Napoléon « ministre des ballons », agrémente ses nombreuses ascensions de somptueux spectacles pyrotechniques, attirant en France et dans les grandes villes européennes des milliers de spectateurs enthousiastes. En 1819, Sophie Blanchard meurt tragiquement à Paris dans l’incendie de son ballon.
Editions Douin 2022
Fils d’un pauvre marin rétais, William Barbotin voit le jour le 25 août 1861 à Ars-en-Ré. Passionné par le dessin, le jeune garçon couvre de ses œuvres les murs des maisons blanches de son village. Le grand peintre rochelais William Bouguereau, de passage sur l’île de Ré, est frappé par son talent et le prend sous son aile. C’est le début pour le jeune casseron d’une brillante carrière artistique.
Geste Editions, 2021
Un matin de décembre, un promeneur découvre le cadavre d’un surveillant de la prison qui flotte au pied des remparts de Saint-Martin. L’adjudant-chef Chamaillard et son adjointe Jeanne Demange,
une gendarme secrète et rigide qui a remplacé son fidèle Bernot, commencent leur enquête.
Les premières questions qu’ils se posent : suicide ou meurtre ? La mort de la victime est-elle liée à sa vie professionnelle ou à des motifs personnels ? Aux premiers jours de l’enquête, ils
découvrent avec étonnement l’existence d’un certain nombre de trafics au sein de la prison qui pourraient être liés à la mort du surveillant. L’autopsie révèle qu’il s’agit bien d’un meurtre. Un mois
plus tard, un second surveillant est assassiné, puis un troisième. On découvre finalement un lien entre les trois victimes qui n’a rien à voir avec leur métier de surveillant. L’événement auquel ils
ont tous trois participé quelques mois plus tôt, permettra de confondre l’auteur des faits.
Geste éditions 2021
Quel point commun entre les 134 personnages figurant dans ce dictionnaire ? L’île de Ré ! Certains y sont nés, d’autres s’y sont installés ou y ont vécu une partie de leur existence, tous ont voué
à l’île un attachement profond.
Un naturaliste explorateur, un riche propriétaire de Saint-Domingue, un premier ministre, une académicienne, un fondateur d’abbaye, un conventionnel courageux, un ancêtre de Georges Washington, un
grand juriste, un père de l’Europe, de valeureux généraux, des curés peu orthodoxes, un anarchiste militant et une foule d’artistes : peintres, sculpteurs, écrivains, photographes, chanteurs, acteurs
et actrices.
Un hommage à tous ceux qui ont fait l’histoire de l’île.
Des notices illustrées pour le premier «who’s who» de l’île.
Geste Editions 2020
Un veuf, âgé de cent-un ans, est trouvé mort dans sa maison de Saint-Clément-des-Baleines. Petit à petit des liens se tissent et l’on découvre que plusieurs personnes avaient des motifs pour se débarrasser de lui : un petit fils impatient de toucher l’héritage, un homme ayant acheter la maison du vieillard homme en viager il y a plus de vingt ans, un promoteur à qui il refusait de vendre son terrain... Si les enquêteurs piétinent au début de l’investigation, ils découvrent bientôt que le vieil homme avait pris soin de cacher à son entourage une sombre histoire de tableaux volés grâce auquel il avait réuni une belle fortune. Les révélations inattendues sur la vie du vieil homme permettront-elles aux enquêteurs de mettre la mains sur le coupable ?
Biographie. Geste Editions, 2019
Au-delà des remparts de La Rochelle, ville que Léonce Vieljeux a durablement marquée de son empreinte, la plupart de nos concitoyens ignorent jusqu’à son nom. Pourtant, très peu nombreux sont les
hommes qui ont fait preuve dans leur existence d’une telle diversité de talents, associés à un ensemble de qualités rarement réunies : courage, sens de l’honneur, intégrité, intelligence, puissance
de travail, sûreté de jugement, générosité et passion du bien public.
Issu d’une famille protestante des Cévennes, Léonce Vieljeux embrasse la carrière militaire, à sa sortie de Saint-Cyr. Après son mariage avec la fille de l’armateur rochelais Frank Delmas, il
abandonne l’armée pour s’investir dans la compagnie familiale. Sous sa présidence, Delmas-Vieljeux devient un des tous premiers groupes de transport maritime français.
Maire de La Rochelle durant dix ans, il fait de la vieille cité une ville moderne, accueillante et à l’économie dynamique.
Résistant de la première heure à l’occupant allemand, il est suspendu de ses fonctions, puis arrêté et enfin exécuté au camp du Struthof, en 1944.
La vie de Léonce Vieljeux peut se résumer en un mot : servir.
Roman policier 2019, Geste éditions
Anaïs est une adepte des vacances d’été sur l’île de Ré. En ce mois d’août caniculaire, elle a l’habitude de courir très tôt sur la plage de Trousse-Chemise, complètement déserte à cette heure matinale. Ce jour-là, elle décide de poursuivre sa course jusqu’à l’extrémité du banc du Bûcheron, une longue langue de sable, entièrement découverte à marée basse et totalement immergée à marée haute. Parvenue à mi-parcours, elle fait une découverte macabre, celle du cadavre d’un homme entièrement nu qui ne lui est pas inconnu. S’est-il noyé accidentellement ? S’est-il suicidé ? A-t-il été assassiné ? Ce sont les questions auxquelles vont tenter de répondre, au cours d’une enquête riche en rebondissements, les gendarmes de Saint-Martin-de-Ré et une policière un peu déjantée du SRPJ de La Rochelle.
Commandant du radeau de la Méduse
Le Croît Vif
De l'île de Ré à la jungle bolivienne
Le Croît Vif
« Personnalité énigmatique », c’est ainsi que le Dictionnaire illustré des explorateurs et grands voyageurs du XIXe siècle qualifie Émile Arthur Thouar.
Fils d’un bourrelier de Saint-Martin-de-Ré, où il est né en 1853, Thouar quitte son village à vingt ans pour s’installer à Reims, où il a été recruté par la Banque de France. Passionné depuis
l’enfance par les récits de grands voyageurs, il est bien décidé à suivre leur exemple. En 1879, il quitte son emploi, abandonne sa femme et son jeune fils pour un voyage qui le conduit au Mexique,
en Colombie et au Venezuela.
Conquis par l’Amérique Latine, il repart, trois ans plus tard, à la recherche des restes de la mission d’un célèbre explorateur, Jules Crevaux, assassiné par les Indiens dans une région
particulièrement inhospitalière de Bolivie.
Fort de cette première expérience et malgré son absence de bagage scientifique, il va se consacrer, pendant près de dix ans, à l’exploration du Grand Chaco bolivien, une région désertique, infestée
d’Indiens coupeurs de têtes, manquant à plusieurs reprises d’y laisser la vie. Avec obstination et courage, il s’efforcera, durant toutes ces années, de démontrer la navigabilité du Rio Pilcomayo. Ce
fleuve, long de 1600 km, qui traverse la Bolivie et l’Argentine, pourrait, s’il était navigable, offrir à la Bolivie un débouché sur l’Atlantique.
Entre deux explorations, Thouar vit plus ou moins d’expédients. Il rachète une maison de champagne qui fait faillite, prend la tête d’un syndicat agricole en Vendée, collabore ponctuellement à des
revues, prononce des conférences, publie le récit de ses péripéties latino-américaines et monte des projets le plus souvent douteux.
En 1905, après son second mariage, il s’installe pour trois ans à Caracas comme correspondant d’un grand quotidien français.
On ignore à peu près tout des dernières années de la vie d’Émile Arthur Thouar. De patientes recherches ont permis d’en éclairer certains aspects, d’autres sont hélas restés dans l’ombre. On sait
qu’il se rendait fréquemment en Argentine, où il a vraisemblablement trouvé la mort entre 1915 et 1920, sans que la trace de son décès n’ait pu être retrouvée.
Thouar était très fier de ses racines rétaises. Il est resté toute sa vie fidèle à son île où il aimait venir se ressourcer entre deux expéditions.
Le Croît Vif 2016
Samaritaine et philanthropie, voilà deux mots qui résument à eux seuls l’existence du couple Cognacq-Jaÿ
Ernest Cognacq est le fils d’un modeste bijoutier de Saint-Martin-de-Ré. Rétais de souche, il est issu de vieilles familles de l’île, mêlant terriens et marins.
Louise Jaÿ est savoyarde, fille d’un pauvre maçon de Samoëns.
Après des débuts chaotiques dans le Paris du Second Empire, le travail acharné des deux époux, associé à une volonté sans failles, leur permet de construire un vaste empire commercial auquel
ils consacrent le moindre de leurs instants.
Sans enfants, la création et le développement pendant près de soixante ans, des grands magasins de La Samaritaine, devient l’unique but de leur vie.
Nés pauvres, ils désirent mourir pauvres. Aussi, consacrent-ils la quasi-totalité de leurs gains fabuleux à des œuvres philanthropiques, notamment à travers la Fondation Cognacq-Jaÿ, créée en 1916,
et les prix destinés aux familles nombreuses, institués en 1919. On estime l’équivalent de plusieurs centaines de millions d’euros le montant des sommes qu’ils ont distribuées à leurs employés et aux
personnes nécessiteuses au cours de leur existence.
Ernest et Louise Cognacq ont laissé à la postérité des réalisations hors du commun dont, un siècle plus tard, les traces sont encore visibles à Ré et à Paris.
Roman policier
Editeur : Editions Territoires Témoins
2015
L’ex-commandant de police Ange Morazzani, aujourd’hui en retraite, embarque sur l’Isbjørn pour une croisière dans le Grand Nord.
Bien vite, les événements dramatiques se succèdent : noyade, crâne fracassé, mort suspecte. L’inspecteur Godtfried Berg, froid et méticuleux enquête à bord et patauge…
Meurtre ou accidents ? Un ou plusieurs assassins ?
Morazzani qui fonctionne à l’intuition propose alors ses services.
Avec une intrigue digne d’Agatha Christie et un hommage à Patricia Highsmith, Le Chant des Baleines tient son lecteur sous le charme jusqu’au bout de l’enquête.
Lire la critique sur le blog "les lectures de l'oncle Paul".
17/03/2015
Categorie : ROMAN POLICIER
Auteur : Jung, Didier - 2009
Editeur : Le Croît Vif
L'action se déroule en plein mois de janvier sur une île de Ré balayée par les vents et désertée par les touristes, une île de Ré hors saison à l'atmosphère étrange et glaciale comme coupée du
continent...
"Dix jours plus tôt, Philippe Gallois, avait quitté de bon matin et de méchante humeur son domicile parisien qu'il pensait regagner le lendemain après s'être acquitté de ce qu'il considérait
comme une corvée. Au lieu de cela, c'est dans une invraisemblable affaire qu'il s'était trouvé impliqué. Inlassablement, il repassait en boucle dans sa tête les événements des derniers jours,
espérant y trouver un indice, aussi infime soit-il, qui l'aiderait à sortir de ce cloaque, mais en vain. Or, en ce sinistre soir d'hiver, c'était bien lui, Philippe Gallois, avocat à la Cour, qui
était enfermé derrière ces barreaux, à cinq cents kilomètres de chez lui."
Categorie : HISTOIRE REGIONALE
Auteur : Jung, Didier
Editeur : Co-édition Croît Vif et Editions libertaires
Histoire du cercle anarchiste constitué à Ars en Ré entre 1880 et 1900, autour d'Elisée Reclus, le célèbre géographe, de William Barbotin, peintre et graveur, originaire d'Ars et de Jules Perrier,
ancien communard, lui aussi né à Ars