Ecrivain-conférencier, né à La Rochelle : région Nouvelle-Aquitaine. France.
Membre du centre du livre et la lecture du Poitou-Charentes et du Comité national monégasque de l’association internationale des arts plastiques auprès de l’UNESCO.
Membre de la Société des Poètes français. Paris.
En marge d’une carrière non universitaire, il s’est spécialisé dans l’histoire des pigments, du pastel d’Occitanie au XVIesiècle et de la couleur. Il donne des conférences sur le sujet.
Auteur de livres et de romans : La route de l’or bleu. 2016 Ed La Découvrance La Rochelle.
Louis Suire le peintre de la lumière. Montparnasse, l’envol de l’art moderne 2019 Ed PC Paris. Sonate pour le saxo d’Octave. Textes poésie, musique et couleur. 2015. Ed Al Manar Paris. La
Tencin, la scandaleuse baronne du Poitou-Charentes au siècle des Lumières. 2012. Ed Harmattan Paris. Prix André Chénier pour les Flamboyants. Prix Île de Ré 2008 pour les Magayantes.
Mail : daniel@danielbernard.fr
Site internet : http://danielbernard.fr
Louis Suire naît à Cognac en 1899 et meurt à La Rochelle en 1987. Peintre de talent, il se partage entre Paris, le Poitou-Charentes, La Rochelle et Ré. À 13 ans, il est ébloui par la lumière de
l’île de Ré. À 17, il est trop jeune pour partir à la guerre, mais assez âgé pour entrer aux Beaux-Arts et à l’Académie Julian à Paris. Là, il devient l’intime de peintres célèbres, Matisse, Marquet,
Signac. Il découvre Montparnasse, Modigliani, Foujita, Soutine, Picasso et participe à la plus belle des révolutions artistiques que le monde ait jamais connue. Mobilisé en mars 1918, Louis entre au
camouflage, peint de faux peupliers pour abriter les artil-leurs et un faux Paris dans la plaine de Roissy pour tromper les aviateurs allemands.
C’est ainsi que commence l’histoire de ce jeune peintre que le chaos du monde n’ensevelit pas. Puis le chemin de Louis Suire nous entraîne là où tous les chemins devraient finir : au bout d’une île,
d’une île à la lumière si crue que tout le monde l’appelle La Blanche. Sa force tient à son apparente fragilité. Il y a quelque chose d’inaccessible dans la recherche de la lumière, pourtant Louis
Suire n’aura de cesse de la traquer.
L'Harmattan 2012
Comment au XVIIIe siècle, dans les salons littéraires, une petite aventurière de province, une Messaline à la volupté automnale devint-elle une des reines de Paris ? L’auteur nous livre un portrait sans concession de celle qui s’arrogea outre le titre de marquise, celui de baronne de l’Ile de Ré. Il nous emmène sur les traces de cette intrigante femme de lettres…
L'Harmattan 2010
L’île de Ré c’est un pays où le luxe avait un goût de noisette avec les huîtres. Où le bonheur avait la senteur des algues avec les pommes de terre. Une île avec un vrai prince que découvrirent les premiers people : Gisèle Casadesus, Philippe Sollers, Jean Monnet et Suzy Solidor. Alors Ré, le Saint-Tropez de l’Atlantique ? Plutôt une contrée à part, où les identités se dissolvent dans l’anonymat et parfois dans le pineau du Bistrot de Bernard…
L'Harmattan 2008
Ce roman raconte l’histoire de ces paysannes insoumises, sur fond de misère, de guerre et de révolte. C’est l’histoire aussi de toutes ces femmes, bourgeoises, manantes, filles du ciel ou filles de joie qui, avec les Magayantes, ont jalonné l’histoire de cette île et embrasé leur époque, afin que l’on puisse, aujourd’hui, saisir un peu de leur lumière.
L'Harmattan 2005
Ce roman est l’histoire d’un idiot de village, d’un de ces êtres exquis que l’on rencontre parfois au détour d’une église de village : mi-ange, mi-démon, véritable portrait de gargouille, capable de nous faire rire aux éclats et de nous émouvoir par sa sensibilité. Il est devenu mon ami. J’ai partagé ses secrets.
L'Harmattan 2002
Pierre est élevé par son oncle, saunier dans les marais. Un vieux pêcheur, puis un guide original et alcoolique vont lui faire découvrir la vie des oiseaux et la beauté de la nature. Pierre a 31 ans au moment des attentats du 11 septembre 2001. Il est envoyé au Proche-Orient. Il en conclura que l’arrogance des pays riches envers les régions du Tiers-Monde, la haine qui en résulte et l’indifférence des pays développés envers la nature sont au cœur des problèmes actuels. Comment faire entendre raison quand le progrès déraille ? A quoi sert la colère quand les savants jubilent ?
Editions Al Manar
Daniel Bernard nous dévoile la vie des sauniers et celle de son grand-père Octave avec qui il parcourait plus jeune les marais et que l’on surnommait « Le Sax ». L’insouciance de sa jeunesse, le lamento d’une seule note de son saxo, Lydia appelée « La Douce », puis la guerre qui change la donne et le temps qui passe, transformant les hommes comme les paysages.
« D’une beauté à scier le cœur, ces textes sont conçus comme une pièce de théâtre. Rarement premier recueil ne fut aussi maîtrisé. Daniel Bernard fait ici une entrée fracassante en poésie. »
Vénus Khoury Ghata, Prix Goncourt poésie 2011
La Découvrance
Depuis l’Antiquité, des bleus extraordinaires se côtoient à Constantinople : le bleu des caravanes de la soie, le cobalt de Samarkand, l’anil qui donne son nom au Nil d’Egypte, l’indikon de Grèce
qui donnera l’indigo. Bizarrement, tous ces bleus s’arrêtent aux portes de l’Europe.
Au Moyen Âge, un bleu flamboyant rivalise avec la bannière verte de l’Islam triomphant, la cour de France s’habille de “ bleu roi ” et la Vierge de “ bleu marial.” Le pathétique et déchirant
désespoir des peintres et des écrivains ne tarde pas à s’ouvrir au romantisme et à son “bleu à l’âme” fécond.
Au XVIe siècle, des volets bleus apparaissent aux fenêtres des îles de l’Atlantique. Partout, sauf dans l’Île de Ré où les volets restent verts. Sans doute l’usage, l’histoire, le hasard ont-ils
poussé les insulaires à peindre leurs volets comme on brandit un étendard. Mais d’où proviennent ces couleurs bleues et vertes, jusque-là inconnues sur le littoral ?